Cette maladie cible les humanoïdes, mais étrangement,
elle épargne les gnomes. Tant qu’elles sont en proie
à ce mal, les victimes succombent régulièrement
à des crises de fou rire qui sont à l’origine du nom
de la maladie et de son surnom morbide de
« ricanante ».
Les symptômes, fièvre et perte de repères, se
manifestent 1d4 heures après l’infection. La créature
infectée reçoit un niveau d’épuisement que rien ne
peut éliminer tant que la maladie n’est pas guérie.
Tout événement qui génère un grand stress chez
la créature (combat, dégâts, terreur ou un simple
cauchemar vivace) la contraint à effectuer un jet de
sauvegarde de Constitution DD 13. En cas d’échec,
la créature subit 5 (1d10) dégâts psychiques et se
retrouve neutralisée pendant 1 minute, en proie
au fou rire. La créature peut réitérer le jet de
sauvegarde à la fin de chacun de ses tours et met
un terme à son hilarité et à l’état neutralisé en cas
de réussite.
Toute créature humanoïde qui commence son tour
dans un rayon de 3 m d’une créature infectée en
plein fou rire doit réussir un jet de sauvegarde
de Constitution DD 10 sous peine de contracter la
maladie à son tour. Dès qu’une créature réussit ce JS,
elle est immunisée contre les rires déments de cette
créature infectée pendant 24 heures.
À l’issue de chaque repos long, toute créature
infectée effectue un jet de sauvegarde de Constitution
DD 13. En cas de réussite, le DD de ce JS et de celui
visant à surmonter un accès de fou rire est réduit
de 1d6.
Quand le DD de sauvegarde tombe à 0, la
créature est guérie de la maladie. Une créature qui
rate trois de ces jets de sauvegarde reçoit une forme
de folie à durée illimitée, déterminée aléatoirement
(voir plus loin).
La peste des égouts est un terme générique qui
englobe une famille de maladies qui incubent dans
les égouts, les tas d’ordures et les marais stagnants,
et qui se transmettent parfois par le biais des
créatures de ces environnements, notamment
les rats et les otyughs.
Lorsqu’une créature humanoïde est mordue
par une créature porteuse de la maladie, ou qu’elle
se retrouve au contact d’immondices ou d’abats
contaminés par ce mal, elle doit réussir un jet
de sauvegarde de Constitution DD 11 sous peine
d’être infectée.
Les symptômes de la peste des égouts se manifestent
au bout de 1d4 jours. Les plus courants sont la fatigue
et les crampes. La créature infectée subit un niveau
d’épuisement. Elle ne récupère que la moitié des points
de vie normalement restaurés lorsqu’elle dépense
des dés de vie, et aucun point de vie en terminant
un repos long.
À l’issue de chaque repos long, toute créature
infectée effectue un jet de sauvegarde de Constitution
DD 11. En cas d’échec, le personnage reçoit un niveau
d’épuisement. En cas de réussite, son niveau
d’épuisement diminue d’un cran. Dès qu’une
sauvegarde réussie réduit le niveau d’épuisement
de la créature en dessous de 1, celle-ci surmonte
la maladie.
Cette maladie fort douloureuse entraîne des
saignements au niveau des yeux et finit par
aveugler la victime.
Une bête ou un humanoïde qui boit de l’eau
souillée par la pourriture oculaire doit réussir un jet
de sauvegarde de Constitution DD 15 sous peine de
subir l’infection.
Un jour après l’infection, la créature
commence à voir flou. La créature subit un malus de
–1 aux jets d’attaque et aux tests de caractéristique
basés sur la vue.
À la fin de chaque repos long suivant
l’apparition des symptômes, ce malus augmente de 1.
Quand il atteint –5, la victime est aveuglée jusqu’à
ce que sa vue lui soit rendue par une magie comme
restauration partielle ou guérison.
La pourriture oculaire se soigne avec une fleur
rare appelée « œil vif », qui pousse dans certains
marécages. En une heure, un personnage ayant
la maîtrise du matériel d’herboriste peut tirer une
dose d’onguent d’une seule de ces fleurs. Appliquée
sur les yeux avant un repos long, cette dose empêche
la maladie d’empirer à l’issue du repos. Trois
applications de cet onguent suffisent à guérir
de cette maladie.